mercredi 20 octobre 2021

Véran ment par omission

 

130 000 soignants n’ont toujours reçu aucune dose

« Quoi qu’il en soit, au 6 octobre, il restait donc près de 130 000 professionnels de santé pas encore du tout vaccinés. Pourtant, le nombre de suspensions est estimé à seulement 15 000 ces derniers jours par le ministère de la Santé. Ceci signifie qu’une part importante de non vaccinés n’a pas encore été sanctionnée. », Le parisien, 20 octobre 2021

Le nombre de professionnels de santé qui ne font pas confiance aux injections anti-covid est considérable. Le journal Le Parisien parle des soignants au sens strict, sans compter les
professionnels libéraux, les pompiers et autres ambulanciers.

D'autres sources parlent de 300 000 personnes.

On peut penser que le nombre de suspensions est beaucoup plus élevé que ce qu'annonce Véran, ou encore que des milliers de soignants non-vaccinés n'ont pas été suspendus car le système de santé ne peut pas fonctionner sans eux. Par ailleurs, un jugement des prud'hommes de Saint-Brieuc donne raison à un avocat qui souligne que ces suspensions sont contraire au droit du travail.

 

Les prud’hommes de Saint-Brieuc

suspendent l’interdiction de travailler

d’une salariée non-vaccinée

« [Maître Ludot] demande au Conseil constitutionnel de statuer pour savoir si la suspension du contrat de travail de sa cliente est conforme à l’engagement de la France de « respecter ou faire respecter les conventions internationales » sur le droit du travail.

La juridiction prud’hommale a suivi la demande de Me Ludot. Dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel, elle a « suspendu l’application de l’obligation vaccinale » de la salariée et a interdit à son employeur de suspendre son contrat de travail.Les prud’hommes de Saint-Brieuc suspendent l’interdiction de travailler d’une salariée non-vaccinée. », Ouest-France, 13 octobre 2021

 Explications : ici


L’ignominie et la honte

 [...] Mais je ne suis pas seulement en colère.

Je suis aussi peiné de constater que l'homme intelligent et créatif, le collègue dévoué à sa mission

d’éducateur que j’ai connu il y a quelques années en soit aujourd’hui rendu à ne pouvoir s’exprimer

qu’en régurgitant vers les citoyens de sa circonscription législative, la rhétorique mensongère,

paternaliste et répressive de l’appareil qui serre chaque jour un peu plus sur les populations de l’État

français les vis d’une politique d’extrême-droite… tout en affirmant agir ainsi contre l’accession de

celle-ci au pouvoir.


Ce jeu de dupes touche à sa fin. Et avec lui, sans doute, l’ère du régime présidentiel institué en 1959

par Charles de Gaulle, toujours au nom de la sécurité (de l’État, globale etc…).


Aussi long et aussi rude que soit l’hiver, le printemps revient toujours.

Après Vichy, la Libération. Et avec la Libération, l’heure des comptes et de l’Histoire.

De l’Assemblée nationale qui, en juillet 1940, vota les pleins pouvoirs à Philippe Pétain, l’Histoire a

retenu, parmi plusieurs noms, ceux de Léon Blum … et de Marcel Déat.


Au nom du premier, l’Histoire associe l’honneur et le respect ; au second l’ignominie et la honte.

Au nom de ce que fut notre engagement professionnel commun pour l’éveil des consciences et de la

sensibilité de nos jeunes élèves, je forme aujourd’hui le voeu, Monsieur le député, que vous puissiez

encore vous épargner la postérité du second.

 

 Diwall da yec’hed, Yannig. Ha diwall da goustiañs kerkoulz all.

 

Jean-Do ROBIN, d’an 30.11.2020

 

NB : Après avoir voté pour la loi de sécurité globale, Yannick Kerlogot, député de Guingamp, vote pour la prolongation de l'état d'urgence et du pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022 ; entre-temps, Jean-Do a préféré quitter ce monde pourri.